Les bifaces : tableaux à l'acrylique
  Quand on soulève un caillou on voit un scolopendre orange, deux cloportes, un nid de je sais pas quoi, ça peut faire frissoner, c'est toujours édifiant.
Quand on ouvre un tiroir sous la table de la cuisine, c'est tout un voyage : quelques vieux élastiques, un taille crayon, une piéce en plastique vert d'eau, une gourmette cassée, un billet de... n'en jetez plus ! le voyage imaginaire est à portée de regard, entre deux bols de thé.
Quand je termine un bon bouquin, je lis l'addresse de l'imprimeur, le nom des presses, celui du papier, je retourne le livre, dès fois qu'il y ait encore une découverte cachée dans une page oubliée par Brodard et Taupin...
C'est cette curiosité qui me fait peindre les deux faces d'un tableau, rageant qu'il n'ya ait pas encore quelque part une autre dimension accessible... je les nomme mes "bifaces", commes les silex, car au fond de la caverne, derrière les peintures rupestres, y'avait déjà le rève de l'interprétation...